vendredi 24 avril 2009

Le corps est essentiellement composé d'eau...mais où ?



























J'veux pas être double, et d'une.

A tous ceux qui me disent qu'internet recèle de merveilles et d'informations, si c'est pour chercher des photos de pete doherty inutile de vous faire mousser, achetez un magasine. Comment je fais maintenant pour vous montrer les oeuvres que j'ai bien aimé de la fondation Bemberg ? internet ne connaît pas l'art.
En attendant mangeons du classique avec ce joli Van Gogh ;-p
Ce soir, en parlant de ça (vous allez suivre ma logique) je me défie de faire la meilleure tarte aux poireaux du monde.. occidental. Et pour répondre à J. oui je stresse.
Ah mais j'ai rien à dire, pourtant des fois quand je marche je dis à moi :"tiens raconte leur ça, ça les fera patienter un peu jusqu'à ce que j'ai des choses incroyables à divulguer" parce que oui c'est le vide. Des micro trucs genre ma future excursion en Ukraine, ça change tout le programme des tipis. J'ai très envie de regarder avec Buffalo tous les films sélectionnés au festival de Cannes, de pas payer le démarreur que j'ai commandé, de trouver quelqu'un pour vivre dans mon appartement l'année qui arrive, de faire des aller-retour bizarres, perdus parce que je suis embauchée dans un job et j'y comprend rien "occupe toi du groupe qui vient à 4h".
Dans quelque chose de plus près de mes journées actuelles, je me sens inspirée par tout. J'ai besoin de créer des choses et je lis des morceaux de tous mes livres, je regarde tout ce qui m'entoure, je creuse partout "plume" "poe" "boris vian" "woody", je regarde schiele, utrillo, j'écoute "jimmy" et j'observe Alain Grée... mais beaucoup plus ce qui se passe dehors.

vendredi 17 avril 2009

tu as déjà lu des choses te concernant, ou cru lire, dans mes textes ?

C'est rigolo.
J' ai l'impression de revivre, merci à ceux qui sont là et qui me font plaisir =)

mercredi 8 avril 2009

Mes sentiments ressemblent à un jeu de tape-taupe, quand je veux en attraper une elle se baisse et une autre se relève..




Je suis allé chez le coiffeur et j'y suis resté tout la vie, le super passe temps.
On m'a foutu des bigoudis bleu, c'était ma première fois et du coup je me voyais évoluer dans le pathétique à travers cette glace. Sur le coup j'ai pensé à Fanny qui disait à répétition (la fille lourde dans mes pensées) "c'est sexyyy" avec la voix de foresti. Ca m'a fait prendre un fou rire, j'étais loin de réussir à le cacher mais j'étais pitoyable autour de ces vieilles a rire comme ca alors qu'on passait cette saleté de musique (ryanna.. à quoi bon écrire son nom, d'ici que je poste cet article on aura oublié qui c'est). Ça a duré... vingt minutes et à chaque fois je riais.. pfiou
Après j'étais d'humeur à me faire prendre des marades pour rien à coup de pensées futiles "tu crois que tu peux être allergique à tes propres cheveux.. j'espère que non, ils volent partout autour de mon nez depuis tout à l'heure"
ou mieux l'autre me met un bandeau sur le front pour empêcher le produit de s'infiltrer dans mes yeux et moi "ah bravo j'ai plus de front" (toujours ce complexe du mini front, membres actuels de mon association pour la cause : 1)
Marge version rambo se dirige vers le lave cheveux pour rincer tout ca. Les gens défilent et le temps...oh c'était long (2heures 10).
En bref, j'ai des boucles dans les cheveux, et outre le fait que c'est extra pour danser sur samba de amigo, c'est joli !

Ensuite, au niveau de ma vie de fille j'étais perdue et quelqu'un m'a aidé à prendre une décision, de façon directe. On ne peut demander mieux.
Du coup, les vagues qui me traversaient de façon brutale comme celles de Ponyo et la falaise se sont apaisées pour laisser place à quelque chose de très affectif.

samedi 4 avril 2009

















Je suis ponctuellement traversée de rêves bavards qui me disent qu'un jour je dormirai sur des coussins de chamallow, plus loin des déjà-vu, ils me font croire que certains objets me regardent et parfois l'un d'entre-eux tombe follement amoureux de moi.
Mes textes sont des colliers de perles volontairement parsemés d'inégalités et de ruptures. Ma phobie c'est l'adultère. Les choses ridicules me rappellent des rêves.
Je me crée des soucis et suis partagée entre mes goûts à chaque réveil. A moi il ne me suffit que d'amour pour avancer. En cuisine j'ai toujours cette impression qu'on m'écoute quand je parle à mes aliments. Kevin veut faire un best-of de mes délires cons, et si je pouvais, j'avoue que j'assisterai bien à sa diffusion.
J'ai envie tous les jours de ressembler à ce que je pense, que ce soit écrit sur mon menton. Il m'arrive de faire des trucs spontanés lorsque je suis seule et ça ne me suffit presque pas, j'aie envie de le dire"en allant au campus j'ai fait des pas, mon ipod allumé, devant une file de voitures, sur le passage piéton face au feu rouge, des pas qui dansaient". J'aime manger mes spaghettis avec un cube et dans un bol.
J'ai l'impression que les animaux qu'on appelle Kiwi ne sont en vrai que des réels personnages de dessins-animés. iL y a des trucs bizarres comme après un bain, longtemps, on a les bouts des doigts en raisin sec.
C'est important les mots.
Tu n'es pas l'homme que j'ai épousé.
En effet, je suis le concierge.

jeudi 2 avril 2009

On the Sunny side of the Street


Il y a cent mille choses que je voudrai faire mais je sais que je serai seule et c'est décourageant.

La fac est toujours fermée, le genre humain est rare dans mon village, la pluie me dit de rester à la maison et ma voiture est partie chez Mr Mécano avec Dylan.

J'ai une envie folle de cuisiner des petits plats et d'enfiler mon maillot (et ça c'est la première fois depuis que j'ai été l'ado depresso-maigro-moche).
Non, mais l'enfiler pour moi devant ma glace parce qu'il est joli, pas pour les autres.

Il faut raconter des histoires à la petite fille seule, les jours sont longs.